samedi 30 octobre 2010

L'immolation de bêtes sur les tombeaux et l'invocation des morts

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Q : Quelle est la position de l’islam concernant le fait de se rapprocher d’Allah par le sacrifice des bêtes sur les tombeaux des saints et des personnes pieuses, et de dire : « Par le droit de Ton bien aimé vertueux Untel, guéris-nous ou épargne-nous telle ou telle affliction » ?



R : On sait, à partir des preuves du Coran et de la Sunna authentique, que se rapprocher d’Allah par le sacrifice de bêtes à autre qu’Allah, que ce soit pour des saints, des Jinns, des idoles ou d’autres créatures est du pur associationnisme, et que cela fait partie des actes des polythéistes de la période pré-islamique. Allah, gloire et pureté à Lui, dit :


« Dis : En vérité ma prière rituelle, mes actes de sacrifice, ma vie et ma mort appartiennent à Allah, Seigneur de l’univers * A Lui nul associé ! Et voilà ce qu’il m’a été ordonné, et je suis le premier à me soumettre. »1


Allah, gloire et pureté à Lui, a très bien expliqué dans ce verset que l’acte de sacrifice à autre qu’Allah fait partie du polythéisme majeur, de même que la prière à un autre qu’Allah.


Allah, gloire et pureté à Lui, dit :




« Nous t’avons certes, accordé le fleuve de l’abondance (al-Kawthar) * Accomplis donc la prière pour ton Seigneur et sacrifie. »2


Allah, gloire et pureté à Lui, a ordonné à Son Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, dans cette sourate de prier pour son Seigneur et de faire le sacrifice pour Lui contrairement aux associateurs qui se prosternent devant autre qu’Allah et sacrifient pour autre que Lui. Allah, gloire et pureté à Lui, dit :



« Et ton Seigneur a décrété : N’adorez que Lui. »3


Allah, gloire et pureté à Lui, dit :




« Il ne leur a été commandé, cependant que d’adorer Allah, Lui vouant un culte exclusif. »4



Les versets traitant ce point sont nombreux.


Le sacrifice fait partie de l’adoration, il doit donc être voué exclusivement à Allah. Dans le recueil de hadiths authentiques de Muslim, d’après le gouverneur des croyants ‘Alî ibn Abî Tâlib, qu’Allah l’agrée, le Messager d’Allah, prière et salut d’Allah sur lui, a dit :


« Allah, gloire et pureté à Lui, maudit celui qui sacrifie pour autre que Lui. »5


En ce qui concerne le fait de dire : « Je demande à Allah par le droit de Ses élus, ou par la haute position de Ses élus, ou par le droit du Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, ou par sa haute position », cela ne fait pas partie de l’associationnisme, mais c’est une innovation selon la majeure partie des savants, et c’est une des causes qui mène au polythéisme, car l’invocation est une adoration et la manière avec laquelle il faut la pratiquer est régie par la Loi islamique.


Il n’y a aucune preuve venant de la part du Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, que ceci ou le fait de formuler des requêtes par le biais du droit ou de la haute position de n’importe qui, est licite. Il est absolument interdit au musulman d’inventer un moyen d’exaucer les invocations (Tawassul) qu’Allah, gloire et pureté à Lui, n’a pas prescrit, selon Sa parole :



« Ou bien auraient-ils des associés qui auraient établi pour eux des lois religieuses qu’Allah n’a jamais permises ! »6


La parole du Prophète, prière et salut d’Allah sur lui confirme cela :


« Celui qui apporte une innovation étrangère à nos enseignements, elle lui sera refusée. »7


Dans une autre version de Muslim et qu’Al-Bukhârî a rapporté avec une chaîne de rapporteurs incomplète (Mu’allaq) : « Celui qui fait un acte qui est étranger à nos enseignements, il lui sera refusé. »8 L’expression : « sera refusé » veut dire que cet acte est refusé de celui qui l’accomplit et ne sera pas accepté. Il est donc du devoir de tout musulman de se restreindre aux enseignements prescrits par Allah et de prêter attention à ce que les gens ont inventé comme innovations religieuses.


Pour ce qui est du moyen d’exaucer les invocations (Tawassul) autorisé, il consiste à invoquer Allah, gloire et pureté à Lui, par Ses noms et attributs divins, par Son unicité et également par les bonnes œuvres dont fait partie la croyance à Allah et au Messager, et l’amour d’Allah et de Son Messager. Les preuves appuyant ce qui a été dit sont nombreuses, comme la parole d’Allah, gloire et pureté à Lui :



« C’est à Allah qu’appartiennent les noms les plus beaux. Invoquez-Le donc par ces noms. »9


Parmi ces preuves également, l’histoire de celui que le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, entendit dire :


« Ô Seigneur ! Je Te demande de par le fait que j’atteste qu’il n’y a d’autre divinité que Toi, l’Unique, le Recours Suprême, Celui Qui n’a jamais enfanté et n’a pas été enfanté, et nul ne Lui est semblable. »10


Parmi les preuves qui appuient ceci, l’histoire de ceux qui étaient emprisonnés dans une grotte, et qui, pour que leurs requêtes soient exaucées, invoquèrent Allah en mentionnant leurs meilleures actions : le premier d’entre eux invoqua Allah par son obéissance à l’égard de ses parents ; le second invoqua Allah par sa chasteté qui l’avait empêché de commettre l’adultère alors que c’était facile pour lui de le commettre ; et le troisième par son honnêteté vis-à-vis de son employé, puisqu’il fit fructifier ses biens, et lui remit le capital et ses bénéfices sans rien lui en prélever. Ainsi, Allah, gloire et pureté à Lui, dissipa toutes leurs afflictions, accepta leurs prières et ôta le rocher qui les retenait prisonniers dans la grotte. Ce hadith est authentique rapporté par Al-Bukhârî et Muslim, et Allah est notre Guide.






Fatwa de l’éminent cheikh Ben Baz tirée de son recueil de fatwas
Tome 5 page 324-326


________________________


1 Les Bestiaux, v. 162-163.


2 Al-Kawthar, v. 1-2.


3 Le Voyage Nocturne, v. 23.


4 La Preuve, v. 5.


5 Muslim, chapitre des sacrifices (1978).


6 La Consultation, v. 21.


7 Al-Bukhârî, chapitre des traités de paix (2697) et Muslim, chapitre des jugements (1718).


8 Rapporté par Al-Bukhârî avec une chaîne de rapporteurs incomplète, chapitre des ventes : la connivence, aussi dans le chapitre de la recherche du refuge ; Muslim l’a rapporté sans aucune rupture, chapitre des jugements (18-1718).


9 Al-A’râf, v. 180.


10 Rapporté par les auteurs des Sunan : Abû Dâwûd, chapitre de la prière (1493), At-Tirmidhî, chapitre des invocations (3475), An-Nassâ’î dans Sunan Al-Kubra (7666) et Ibn Mâjah, chapitre de l’invocation (3857) et également par Ibn Hibbân (891) qui l’authentifie.
 
 
 
Extrait de: http://www.fatawaislam.com/index.php/La-Croyance/L-unicit%C3%A9-dans-l-adoration/limmolation-de-bs-sur-les-tombeaux-et-linvocation-des-morts.html

samedi 23 octobre 2010

Les anniversaires

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Les anniversaires

Est-ce que fêter l’anniversaire de l’enfant est considéré comme une imitation des pratiques occidentales mécréantes, ou n’est-ce qu’un simple divertissement et une façon de faire plaisir à l’enfant et à sa famille ?

Fêter l’anniversaire de l’enfant relève forcément de l’une ou l’autre de ces catégories : c’est soit une adoration, soit une simple coutume. Si on y voit une adoration, c’est une innovation dans la religion d’Allah ; or le Prophète a mis en garde contre les innovations et les a qualifiées d’égarement. Il a dit en effet : 

« Gardez-vous des choses nouvelles, car toute innovation est égarement et tout égarement est en l’Enfer ».

Si on la considère comme une coutume, la fête d’anniversaire comporte deux éléments illicites :
Premièrement, le fait de considérer comme une fête ce qui n’en est pas une, et c’est là une façon de devancer Allah et Son Messager dans la mesure où nous établissons une fête qui n’a pas été recommandée par Allah ni par Son Messager. Lorsque le Messager d’Allah arriva à Médine, il trouva que les Médinois avaient deux jours de réjouissance (au cours de l’année) qu’ils considéraient comme jours de fête, et il leur dit alors : 

« Allah vous a remplacé ces deux jours par deux autres meilleurs : la fête du Ramadan (Al Fitr) et la fête du Sacrifice (Al Adh’ah). »

Deuxièmement, c’est une façon d’imiter les ennemis d’Allah, car cet acte ne fait pas partie des coutumes musulmanes. C’est une tradition venue d’autres peuples, or le Prophète a dit:

« Qui imite un peuple en fait partie ». 

Par ailleurs, la longévité n’a d’intérêt pour un homme que si celui-ci vit dans l’agrément d’Allah et l’obéissance à Ses ordres. Le meilleur des hommes est celui qui a une longue vie et la consacre aux bonnes œuvres, et le pire des hommes est celui qui a une longue vie et la voue aux mauvaises œuvres. C’est pourquoi certains savants désapprouvent le fait d’implorer Allah de nous accorder la longévité de manière absolue, de dire par exemple à quelqu’un: « Puisse Allah t’accorder la longévité », sauf si on accompagne ce vœu d’une restriction telle que : «Puisse Allah t’accorder longévité dans l’obéissance à Ses ordres », ou «Puisse Allah t’accorder longévité dans la bienfaisance », ou d’autres formules semblables. Rappelons-le encore une fois : la longévité peut être un mal pour l’homme, s’il s’adonne aux mauvaises actions -qu’Allah nous en préserve- elle est alors une épreuve, un châtiment supplémentaire et un malheur pour lui. Allah -l’Exalté- dit :
\\\"Ceux qui traitent de mensonges Nos enseignements, Nous allons les conduire graduellement vers leur perte par des voies qu’ils ignorent. Et Je leur accorderai un délai, car Mon stratagème est solide\\\
"Que ceux qui n’ont pas cru ne comptent pas que ce délai que Nous leur accordons soit à leur avantage, c’est seulement pour qu’ils augmentent leurs péchés. Et pour eux un châtiment avilissant\\\".

[Le Cheikh Al Othaimine (Fatawa Manaril Islam 1/43)]

www.editionsassia.net

vendredi 22 octobre 2010

Le repentir de l’homosexualité

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Le repentir de l’homosexualité
SHeikh al-Islâm Taqî ad-Dîn Abî al-’Abbâs Ahmad Ibn ’Abdel-Halîm Ibn ’Abdel-Sallâm Ibn Taymiyyah al-Harânî
mercredi 9 avril 2008, par Ismaïl

BismiLLehi ar-Rahmâni ar-Rahîm

La question a été posée à SHeikh al-Islâm Ibn Taymiyyah (rahimahullâh) concernant une personne qui a commis [l’acte] homosexuel et se repent, regrette, demande pardon et se résout à ne plus récidiver, est-ce que cela lui est permis ? Est-il meilleur de l’avouer où de le garder secret en elle après s’être repenti ?

SHeikh al-Islâm a répondu que s’il se repent sincèrement à Allâh, Celui-ci exauce son repentir et il n’a plus besoin d’avouer de sorte à subir une sanction, comme que ce qui a été rapporté dans le hadîth : « Quiconque est éprouvé par une des turpitudes [abjections], qu’il la voile par ce avec quoi Allâh l’a voilé. Et s’il nous expose [ses turpitudes] nous lui appliquons le Livre d’Allâh. » [1] Et de ce qui est dit dans la tradition : Quiconque pêche en secret, qu’il se repente en secret. Et quiconque pêche en public qu’il se repente en public [2]. Et certes, Allâh – Ta’âla – dit :

« Et pour ceux qui, s’ils ont commis quelques turpitudes ou causé quelques préjudices à leurs propres âmes (en désobéissant à Allâh), se souviennent d’Allâh et demandent pardon pour leurs péchés »

 [3 [4]

Notes

[1] Rapporté par Mâlik dans « al-Mouwattâ »
[2] Une parole que l’on attribue à ‘Oumar Ibn Khattâb – Wa Allâhu A’Lam
[3] Coran, 3/135
[4] Madjmu’ al-Fatâwa de Ibn Taymiyyah, 34/115

Extrait de: http://www.manhajulhaqq.com/spip.php?article492



vendredi 15 octobre 2010

Qu’en est-il de la connaissance offerte par la médecine moderne afin de découvrir le sexe du fœtus ? Et comment comprendre le sens du verset : « Il sait ce qu’il y a dans les matrices. » ?

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Qu’en est-il de la connaissance offerte par la médecine moderne afin de découvrir le sexe du fœtus ? Et comment comprendre le sens du verset : « Il sait ce qu’il y a dans les matrices. » ?

SHeikh Muhammad Ibn Sâlih al-’Uthaymîn (rahimahullâh)
Mercredi 25 août 2004, par Ismaïl
BismiLLehi ar-Rahmâni ar-Rahîm


          Comment concilier la science qui a été accordée aux médecins aujourd’hui de connaître le sexe du fœtus et la parole d’Allâh -Ta’âla : « Il sait ce qu’il y a dans les matrices. » [1], ainsi que le commentaire de Ibn Djarîr qui relate d’après Mudjâhid l’histoire d’un homme qui a interrogé le Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam) sur le bébé conçu par sa femme puis Allâh révéla ce verset, et ce qui a été rapporté d’après Qatâda (rahimahullâh) ? Y’a-t-il un texte résumant la généralité de la parole d’Allâh - Ta’âla : « Ce qu’il y a dans les matrices » ?



Avant de parler sur cette question, j’aimerai expliquer qu’il est impossible qu’il y ait une contradiction entre un texte clair du Saint
« Qor’ân al-Karîm » et la réalité, jamais. S’il y apparaît une contradiction, elle est due, soit à ce qui est présenté comme une réalité abstraite ne représentant pas la vérité, soit au fait [que la supposée] opposition du« Qor’ân al-Karîm » n’est pas claire. Car la clarté du « Qor’ân al-Karîm » est catégorique comme l’est la réalité incontestable. Ainsi, il n’est pas possible que deux vérités catégoriquement authentiques se contredisent. Après que cela ait été expliqué et qu’il soit dit : qu’il est concevable aujourd’hui, grâce à l’usage d’appareils précis de découvrir le contenu de l’utérus [des matrices] et [donc par-là] de savoir si ce sera une fille ou un garçon, et bien si ce qui a été dit est faux, nous n’en parlons plus ; Et si cela est vrai, il ne contredit pas le verset. Car le verset indique une affaire relevant du mystère et faisant partie de la science [spécifique] d’Allâh - Ta’âla - dans ces cinq domaines. Et pour les affaires relevant du mystère [n’appartenant qu’à Allâh] concernant le fœtus, elles sont :

  •  Le temps précis de sa présence dans l’utérus
  •  La durée de sa vie
  •  L’œuvre qu’il accomplira
  •  La subsistance dont il jouira
  •  Le bonheur ou le malheur qui l’accompagneront et son sexe avant sa formation.

          La connaissance de son sexe après sa formation ne fait pas partie de la connaissance du mystère
[Divin], car cela relève des sciences qui peuvent être attestées, sauf s’il se cache dans les trois ténèbres qui en se dissipant, laisseraient apparaître son ordre. Et il n’est pas écarté que parmi ce qu’Allâh - Ta’âla - a crée comme rayonnement, il y en ait un qui soit capable de traverser les ténèbres de sorte d’éclaircir le sexe [de l’enfant] comme étant un garçon ou une fille. Et certes, le verset ne permet d’avoir connaissance du sexe masculin ou féminin. De même, la Sounnah n’indique rien là-dessus.

Quant à ce que [l’auteur de] la question dit à propos de ce que Ibn Djarîr rapporte selon Mudjâhid, à savoir qu’un homme avait interrogé le Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam) sur le bébé conçu par sa femme et que ce verset fut révélé par la suite, le contenu de cette citation de Ibn Djarîr est transmis par une chaîne de rapporteurs interrompue, car Mudjâhid (rahimahullâh) fait partie de ceux venus après les compagnons. Quant au commentaire de Qatâda (rahimahullâh), il est possible qu’il veuille dire qu’Allâh - Ta’âla - se réserve la connaissance sur cela [liée au fœtus] et qui n’est pas [encore] crée, et qu’après sa création, d’autres peuvent le savoir. Ibn Kathir (rahimahullâh) a dit dans le commentaire du verset de la Sourate Loqmân [verset cité ci-dessus] : « De même, nul ne peut connaître le contenu de l’utérus relatif [à ce qu’Allâh] veut y créer. Mais quand Allâh émet l’ordre de déterminer son sexe et son destin, les anges en sont informés en même temps que d’autres créatures qu’Allâh veut bien en informer. » [Fin de citation] Quant à votre question sur la possibilité d’un texte résumant la généralité de la parole d’Allâh - Ta’âla :

          « Ce qu’il y a dans les matrices »

Nous disons : si le verset s’étend à la détermination du sexe masculin ou féminin après sa différenciation, sa limitation alors provient d’un sens
[perceptible] et d’une réalité [constatable]. Certes, les Savants de la jurisprudence ont rappelé que ce qui restreint la généralité du Qor’ân et de la Sounnah est un texte, ou un consensus, ou un raisonnement par analogie, ou un sens, ou la raison. Et leurs paroles sur cela sont bien connues. Si le verset s’étend jusqu’à la détermination [du fœtus] après sa différenciation, il ne contredit en rien ce qui a été avant [expliqué].

          Louange à Allâh - Certes, il n’y a pas et il n’y aura pas dans la réalité quelque chose qui contredit la clarté du « Qor’ân al-Karîm ». Si des ennemis de l’Islâm remettent en cause des passages du « Qor’ân al-Karîm » qui leurs semblent contraires [à la science], c’est soit parce qu’ils n’ont pas bien compris le Livre d’Allâh - Ta’âla, soit parce qu’ils sont mal intentionnés. Mais les gens de religion et de science ont étendu des recherches permettant de connaître la réalité [et la vérité] et de dissiper leurs ambiguïtés [aux ennemis] - Seul Allâh mérite qu’on Lui rende grâce et qu’on Le loue. Les gens sur cette question se situent sur deux extrêmes et un juste milieu :
 Un groupe s’accroche au sens apparent, mais non catégorique du
« Qor’ân al-Karîm » qui n’est pas clair, et refuse toute opposition à la réalité quand même celle-ci est un fait accompli. Certes le tort en cela [dans cette attitude] est que la personne n’a plus de mérite, ou est rabaissée, ou cela va jusqu’à démériter le « Qor’ân al-Karîm » lui-même à cause de ce point de vue qui s’oppose à la réalité manifeste.

           
Un autre groupe abandonne l’ensemble des indications offertes par le « Qor’ân al-Karîm » et se contente de ne prendre que [les preuves] purement matérielles, ce qui les lie aux athées.

 Quant
[au groupe] du juste milieu, ils prennent les preuves du « Qor’ân al-Karîm » et acceptent les réalités [manifestes], car ils savent que l’ensemble de ces deux choses [Qor’ân et réalité] sont vérité, et qu’il n’est pas possible qu’un texte du « Qor’ân al-Karîm » clair contredise une chose manifestement établie. Ce groupe réunit l’action rationnelle et l’intelligence, et parvient à travers cela [à concilier] leur religion et leur raison. C’est ainsi qu’Allâh guide dans la divergence ceux qui croient vers la vérité. Et Allâh guide qui Il veut vers le droit chemin. [2]


_____Notes
[1] Coran, 31/34
[2] Madjmu ’ Fatâwa du SHeikh Ibn ’Uthaymîn, 1/68-70

Le boycott de certains produits est-il utile ?...

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Le boycott de certains produits est-il utile ?...

SHeikh a répondu en ces termes : « Cela est bien. Le boycott est quelque chose de bon. J’ai entendu SHeikh ‘Abdullâh (Ibn Djibrîn) sur cela. Nous implorons Allâh de secourir les « combattants » et d’abandonner les infidèles. Nous demandons à Allâh de secourir les combattants parmi nos frères en Palestine, en Tchétchénie et au Kachmir. Nous implorons Allâh qu’Il pardonne aux faibles parmi eux, de les renforcer et de faire qu’ils soient unis en leurs rangs et que leur parole soit une. Nous implorons Allâh afin qu’Il mette la terreur dans le cœur de leurs ennemis, qu’Il les déroute et les perde dans leurs stratagèmes, et qu’Il accorde l’abondance aux musulmans - Certes Il est Celui qui a pouvoir en toute chose. » [1]


          Il a notamment été demandé au SHeikh (qu’Allâh le préserve) dans le même sens, un avis sur le fait de boycotter les produits occidentaux ?


Il a répondu que cela est permis, en disant précisément : « Cela est permis, et je l’ai entendu de SHeikh ‘Abdullâh Ibn Djibrîn qui était de cet avis. » [2]


          Il a été demandé à SHeikh ‘Abdel-Karîm al-Khoudheîr (qu’Allâh le préserve) s’il était obligatoire pour les musulmans de boycotter les produits américains. SHeikh a répondu : « Certains savants ont émis comme avis qu’il était obligatoire de boycotter les produits américains pour la grande équité des musulmans, et pour la flagrante hostilité des ennemis pour l’Islâm. Le boycottage affaiblira certainement leur économie. » [3]


Notes

[1] Tiré du site : http://shrajhi.com
[2] Tiré du site : http://shrajhi.com
[3] Tiré du site : www.khudheir.com


Extrait de: http://www.manhajulhaqq.com/spip.php?article552




mardi 12 octobre 2010

AL-Khushu’

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AL-Khushu’


Shaikh Hussain Al-‘Awaisha





Comment maintenir le Khushu' dans la prière



Allah - Subhanahu wa Ta'ala - dit :



« Bienheureux sont certes les croyants , ceux qui sont humbles (khashi’un) dans leur prière » [sourate Al-Mu'minun :1-2]


« et tenez-vous debout devant Allah, avec recueillement. » [sourate Al-Baqara :238]



Abu Huraira (radiallahu ‘anhu) a dit : « Le messager d'Allah (sallallaahu alaihi wasallam) a prié un jour, s’est retourné et a dit : « ô untel et untel ! Vous ne parfaisiez pas votre prière ? Celui qui prie ne regarde-t-il pas quand il l’accomplit, comment il prie ? Certes, il prie pour lui-même. »


Ce khushu’ (recueillement) est perfectionné par un certain nombre de choses dont certaines sont dans le prieur et d'autres à l'extérieur. Parmi ces choses, sont :





1. Se Souvenir de la Mort


Anas (radiallahu ‘anhu) a dit : « Le messager d'Allah (sallallahu alaihi wasallam) a dit : « Rappelez-vous la mort dans votre prière parce que lorsqu’un homme se souvient de la mort dans sa prière, il s'efforce de parfaire la prière et prie comme un homme qui ne pense pas qu'il accomplira une autre prière après cela. Prenez garde et une excuse est cherchée pour chaque affaire. »



Le messager d'Allah (sallallahu alaihi wasallam) a ordonné au musulman de se rappeler la mort pendant la prière. Ceci parce que c'est le moyen de parfaire la prière. La souvenir de la mort crée l'appréhension dans les âmes et par elle les actions sont scellées. Ce qui vient après est plus effrayant. Où est l’issue contre le resserrement de la tombe ? Et qu’elle sera notre réponse quand nous serons interrogés dans la tombe ? De plus, nous ne connaissons pas notre destination, un jardin dont la largeur est comme celle du ciel et la terre ou un feu dont les hommes et les pierres sont le carburant.



Ainsi le serviteur imagine des visions de mort et ce qui vient après, ainsi il prie la prière d'un homme qui ne pense pas qu'il accomplira une prière après cela. Donc, il parfait sa prière, se compte lui-même parmi les morts, prépare son linceul, écrit son testament et rend leurs droits à ceux qui les possèdent. Quand il se réveille, il n'attend pas pendant le soir et quand vient le soir,  il n'attend pas pendant le matin.



De cette manière il en vient à accomplir la prière, humble, soumis et en pleurs. Entre la crainte et l'espoir il fait face à l’au-delà et dit adieu au monde. C'est une prière d'adieu. Par elle,  il dit adieu à sa famille, ses parents, ses frères et ceux qui sont les plus chers et les plus proches, en fait au monde entier.



Et il dit "Allahu Akbar" - Allah est le Plus Grand - en effet, Il est plus grand que toute chose. Il diminue ce monde et le considère comme insignifiant. Puis, il fait une invocation d’ouverture "ô Allah éloigne moi de mes péchés, comme Tu as éloigné l’occident de l’orient." Il visualise l'éloignement de l’occident de l’orient, puis il se rappelle ce qu’il peut parmi les péchés et erreurs qu’il porte sur son dos. Il craint de rencontrer Allah - Subhanahu - dans cet état et que la mort ne vienne avant qu’il ne se repente; donc il invoque par cette invocation, avec certitude et conviction qu’il sera exaucé.



Il réfléchit sur la signification de tout ce qu'il prononce pendant sa prière, se rappelant la grandeur et la puissance d'Allah - Ta'ala - dans son cœur, les larmes coulant de ses yeux parce que le Paradis et le Feu de l'enfer sont devenus évidemment plus proches de lui que les lacets de ses chaussures. Il personnifie la parole du messager (sallallahu alaihi wasallam) : « Priez une prière d’adieu, comme si vous Le voyiez et quoique vous ne Le voyiez pas, certes Il vous voit. »



Ceci est essentiel pour que la prière soit prise correctement et que le monde soit placé derrière nos dos. Si une personne savait que l'on entend ses paroles et que sans aucun doute elles atteindront le Roi, que dira-t-il alors? Et comment parlera-t-il ? Ne le verrez-vous pas peser ses lettres et mots ? Qu’en est-il pour celui qui supporte droit devant L’Audient, le Clairvoyant et l’Omniscient, Celui de qui aucun secret n'est caché ?



Abdullah ibn Shikhkhir (radiallahu ‘anhu) a dit : « J'ai vu le messager d'Allah (sallallahu alaihi wasallam) prier avec nous et dans sa poitrine il y avait un bourdonnement, en raison de ses pleurs, comme celui d'une bouilloire (quand elle bout). »



Les pleurs de 'Umar (radiallahu ‘anhu) pouvaient être entendus depuis la dernière rangée comme il a été rapporté dans Al-Bukhari. Abdullah ibn Shaddad a dit : « J'ai entendu le sanglotement de 'Umar alors que j'étais dans la dernière rangée et il récitait : « Je ne me plains qu’à Allah de mon déchirement et de mon chagrin » [sourate Yussuf :86]



Quant à Abû Bakr (radiallahu ‘anhu), les gens ne pouvaient pas entendre sa récitation dans la prière en raison de ses pleurs, comme 'Aisha (radiallahu ‘anha) l’a décrit quand elle a dit : « Le messager d'Allah (sallallahu alaihi wasallam) a dit alors qu'il était dans sa maladie (finale) : « appelez à Abû Bakr pour diriger les gens dans la prière. » Aisha a dit : " J'ai dit : Quand Abû Bakr se tient à ta place, les gens n'entendent pas en raison des pleurs, donc appelle ‘Umar et laisse-le diriger les gens ". Il (le messager) a dit : « appelez Abû Bakr et qu’il dirige les gens. » Aisha a dit à Hafsa : « Dis-lui (au messager) que quand Abû Bakr se tient à ta place, les gens ne l'entendent pas en raison des pleurs, donc qu’il appelle ‘Umar pour diriger les gens. » Hafsa le fit et le messager (sallallahu alaihi wasallam) dit : « Certes vous êtes comme les compagnons de Yussuf. Appelez Abû Bakr et qu’il dirige les gens dans la prière. » Hafsa dit à ‘Aisha : « Je ne tirerai jamais de bien de toi. »



Dans une autre narration : « Abû Bakr est un homme triste. Quand il se tient à ta place, il n'est pas capable de prier avec les gens. »




2. Réfléchir sur les sens des mots relatifs à la Prière


Quand il dit "Allahu Akbar" il se rappelle le sens de ces mots et la grandeur et la puissance d'Allah le Glorifié, qu'ils contiennent. Quand il cherche refuge auprès d’Allah contre Shaytan - le maudit - il réfléchit à la signification de la recherche du refuge et ce que cela entraîne et il s’accroche à Allah, l’Audient qui entend le serviteur, l'Omniscient qui sait ce que les Shayatin complotent. Il se rappelle que par ceci (la recherche du refuge) il ouvre la porte à tout le bien et ferme la porte à tout le mal. De la même manière il réfléchit sur les sens deBismillah ..., le Tasbih (Subhanallah) et les prières sur le prophète (sallallahu alaihi wasallam).



Il est essentiel de revenir aux livres de Tafsir et aux paroles des savants jusqu’à ce que la personne comprenne exactement ce qu’elle dit et ce qu’elle comprend. Ceci pour toute sa prière, elle s'efforce de l’accomplir conformément à sa capacité et force.





3. L'abandon du péché et de la désobéissance.


Allah le Glorifié dit :



« En vérité, Allah ne modifie point l’état d’un peuple, tant que les [individus qui le composent] ne modifient pas ce que est en eux-mêmes » [sourate Ar-Ra'd :11]



La désobéissance est une barrière qui se dresse devant le khushu' dans la prière. Est inclus dans cette désobéissance le fait de s'accrocher à une femme qui a de mauvaises manières et ne pas la divorcer ou donner à un imbécile le pouvoir de disposer de sa richesse ou octroyer un prêt sans témoin. Le messager (sallallahu alaihi wasallam) a dit : « Trois (hommes) demandent à Allah - Azzawajall - mais ne sont pas exaucés : un homme sous qui est une femme de mauvaise nature et il ne la divorce pas, un homme à qui l'on doit quelque chose, mais qui n'a appelé personne pour être témoin de cela et un homme qui donne sa richesse à un imbécile." Allah le Glorifié dit : « Et ne donnez pas aux insensés leur richesse »



Est aussi inclus la désobéissance de la femme à son mari et l'esclave qui s’est enfui de chez son maître, comme il est rapporté dans le hadith : « Deux (hommes) dont la prière ne dépasse par leurs têtes : un domestique qui s'est enfui de chez son maître jusqu’à ce qu'il revienne et une femme qui désobéit son mari jusqu’à ce qu'elle revienne. »



De même l'obéissance Allah dans l'abondance augmente le khushu' dans la prière et ajoute à sa perfection. Parmi les choses qui amènent cela est : être miséricordieux envers les orphelins, caresser leurs têtes et les nourrir. À cet égard, le messager (sallallahu alaihi wasallam) a dit : « Voulez-vous que votre cœur devienne doux et que vous obteniez ce dont vous avez besoin ? Montrez de l'indulgence envers l'orphelin, caressez sa tête et donnez-lui de votre nourriture. Votre cœur s’attendrira et vous obtiendrez ce dont vous avez besoin. »




4. Eviter de trop de rire car cela est fatal pour le cœur et le khushu'


Ceci est rapporté dans le hadith : « ... En effet trop de rire tue le cœur. »




5. Choix d'actions appropriées


Parmi différents aspects:



1. Dans ce qui est halal, parce qu'Allah n'accepte que ce qui est licite et sain. Consommer ce qui est illicite repousse l’invocation et empêche le khushu'.


2. Que ces actions ne s'opposent pas aux temps de prière. Si c'est le cas, l’homme commencera à prendre des décisions pour lui en se permettant de retarder les prières ou même les rattraper s'il manque le temps dans lequel elles doivent être accomplies. Il peut aussi demander à quelqu'un qui lui donnera une telle réponse.


3. Qu'il essaye de trouver- selon sa capacité - des actions qui ne sont pas vigoureuses ou exigeantes, pour qu'il entre dans la prière avec un cœur humble et repentant. Celui qui est fatigué et surmené doit rafraîchir son esprit pour le khushu' dans la prière.



Le messager (sallallahu alaihi wasallam) nous a commandés lorsque le dîner est servi et que l'iqama a aussi été prononcé pour la prière, de commencer par le dîner jusqu’à avoir fini. Ceci à cause de l'occupation du cœur avec des choses extérieures à la prière. Ibn ‘Umar (radiallahu ‘anhu) rapporte du prophète (sallallahu alaihi wasallam) qu'il a dit : « Quand le repas d'un d'entre vous est servi et que la prière a commencé, commencez d'abord par le repas et ne vous dépêchez pas jusqu’à ce que vous ayez fini. »




6. Ne pas être excessivement occupé par les affaires du monde.


Ceci parce que cela se fera certainement au dépend de l’au-delà. Prenez donc du monde ce qui vous suffit à vous, votre famille et vos enfants. Si votre travail est fait le matin, il vous suffira. Il n'y a rien qui nécessite le travail en soirée. Si vous recevez une somme conséquente par le biais d’une affaire qui vous apporte des profits en abondance, il n'y a aucun besoin de s’empêtrer dans différentes affaires, divisant ainsi votre esprit, et oubliant les droits de votre Seigneur, vos propres droits, ceux de votre famille et des personnes à votre charge.




7. Réciter abondamment le Qur'an.


De même que ce qui a été authentifié parmi les divers rappels et invocations du messager (sallallahu alaihi wasallam), ainsi que la lecture des traditions et des histoires qui attendrissent le cœur et éloignent le Shaytan.




8. Arriver tôt à la prière.


Pour que son ardeur pour la prière ne le force pas de se dépêcher vers la mosquée et donc d’entrer dans la prière alors qu'il est perturbé ou embrouillé.



Abu Qatada (radiallahu ‘anhu) a dit : « le messager d'Allah (sallallahu alaihi wasallam) a dit : « Quand vous venez à la prière, venez-y avec calme et  tranquillité et n'y venez pas avec  hâte. Ce que vous attrapez de la prière, priez-le et ce que vous manquez complétez-le. »



Aussi Abû Huraira (radiallahu ‘anhu) a dit : « le messager d'Allah (sallallahu alaihi wasallam) a dit : « Comme le prieur est récompensé, ne venez pas avec hâte, mais venez-y avec calme et tranquillité. Ce que vous en attrapez priez-le et ce que vous manquez complétez-le.  Certes, quand l’un d'entre vous vient pour accomplir la prière il est (déjà) dans la prière. »




9. Aligner les rangs et combler les vides.


Ceci parce que les vides dans les rangs sont les lieux où vient Shaytan et où il se tient. Dans un hadith, on rapporte : « Serrez-vous dans les rangs, car Shaytan se tient dans les vides. »



Le messager (sallallahu alaihi wasallam) avait l'habitude de dire en redressant les rangs des compagnons (radiallahu ‘anhum) : « Alignez-vous et ne vous séparez pas de peur que vos cœurs ne se séparent. » Il avait aussi l'habitude de dire : « Serrez et alignez vos rangs ou Allah séparera vos visages »



Si les rangs ne sont pas serrés, alignés et les vides comblés, les visages et les cœurs sont séparés, la foi est altérée et le khushu' est tué. Au contraire, dans le resserrement et l’alignement des rangs est la perfection de la prière comme le messager (sallallahu alaihi wasallam) a dit : « ... le redressement des rangs fait partie de la perfection de la prière » et aussi sa (sallallahu alaihi wasallam) parole: « ... le redressement des rangs fait partie de la beauté de la prière. »




Récompense du Khushu' et de la perfection de la prière



Uqba ibn Amir (radiallahu ‘anhu) a dit : « Le messager d'Allah (sallallahu ‘alaihi wasallam) a dit : « Il n'y a personne qui fait ses ablutions, en parfaisant (avec soin) ses ablutions, et prie ensuite deux raka’a en se concentrant par le cœur et le visage sans que le Paradis na lui devienne obligatoire. » [1]


Zaid ibn Khalid Al-Juhni (radiallahu ‘anhu) a dit : « Le messager d'Allah (sallallahu ‘alaihi wasallam) a dit : « Quiconque fait ses ablutions et parfait ses ablutions, prie ensuite deux raka’at, sans être distrait, tous ses péchés précédents seront pardonnés. » [2]



Humran, le domestique de ‘Uthman ibn ‘Affan (radiallahu ‘anhu) a dit : « J'ai vu que ‘Uthman ibn Affan (radiallahu ‘anhu) appeler pour ses ablutions (c'est-à-dire pour un récipient d'eau). Il a versé de l'eau sur ses mains et les a lavés trois fois. Puis, il a mis sa main droite dans le récipient et a rincé sa bouche et lavé son nez en y mettant de l'eau et a ensuite recraché l'eau. Puis, il a lavé son visage et avant-bras jusqu'aux coudes trois fois, a passé ses mains humides sur sa tête et a lavé ses pieds jusqu'aux chevilles trois fois. Puis, il a dit : « J'ai vu que le Messager d'Allah (sallallahu ‘alaihi wasallam) faire ses ablutions comme ceci et ensuite il (sallallahu ‘alaihi wasallam) a dit : « Si quelqu'un fait ses ablutions comme ceci, puis prie deux raka’at, sans converser avec son âme (c'est-à-dire penser à autre chose) tous ses péchés passés lui seront pardonnés. » [3]



Abu Darda (radiallahu ‘anhu) a dit : « J'ai entendu le messager d'Allah (sallallahu ‘alaihi wasallam) dire: « Quiconque fait ses ablutions et les parfait, puis se lève et prie deux raka’at - ou quatre, Sahl (un sous-narrateur) n'est pas sûr – en les parfaisant par le dhikr et khushu’ et cherche ensuite le pardon d'Allah, sera pardonné. » [4]



Et à la fin du hadith Amr ibn Asaba (radiallahu ‘anhu) : « ... S'il se lève et prie, loue Allah, Le glorifie, Le vante par ce dont Il est digne et vide son cœur pour Allah le Glorifié seul, il sera purifié de ses péchés comme le jour où sa mère lui a donné naissance. » [5]



Jabir (radiallahu ‘anhu) a dit : « J'ai interrogé le messager d'Allah (sallallahu ‘alaihi wasallam) à propos du fait d’essuyer (d’enlever) les cailloux (au sol) pendant la prière. Il a dit : « Seulement une fois, mais si tu t’abstiens de le faire, cela est meilleur pour toi que cent chamelles aux yeux noirs. » [6]




Notes de bas de page :


[1] Rapporté par Muslim
[2] Sahih At-Targhib wat-Tarhib, n°223.
[3] Rapporté par Bukhari, Muslim et d'autres.
[4] Rapporté par Ahmad avec un isnad hassan.
[5] Rapporté par Muslim et voir [Sahih At-Targhib wat-Tarhib], n°392.
[6] Rapporté par Ibn Khuzaima dans son [Sahih] et aussi dans [Sahih At-Targhib wat-Tarhib], n°558.


Article tiré du site salafipublications.com
Source : As-Salat Wa Atharuha fi Ziyadatil-Iman
Traduit par Abu Iyad
Traduit en français par les salafis de l’Est
 

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