samedi 27 novembre 2010

Les médicaments préparés avec de l'alcool.

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La question :



Pour préparer une solution médicamenteuse : on utilise trois litres de l'huile d'olive et on lui ajoute le vinaigre d'alcool ou, à défaut, une bouteille de vin.


Est-ce qu'il est permis de se soigner par cette solution, que ce soit par voie buccale ou par voie cutanée (en l'appliquant sur la plaie).


Qu'Allah vous bénisse, et fasse que nous puissions profiter de votre savoir et de votre vie ; et que salut, miséricorde et bénédiction d'Allah soient sur vous.


La réponse :


Louange à Allah, Maître des Mondes; et paix et salut sur celui qu'Allah عزّ وجلّ a envoyé comme miséricorde pour le monde entier, ainsi que sur sa Famille, ses Compagnons et ses Frères jusqu'au Jour de la Résurrection. Ceci dit :


Sachez -qu'Allah vous préserve- que l'huile d'olive provient d'un arbre béni comme l'a déclaré Allah عزّ وجلّ dans la Sourate En-Noûr (La Lumière) en disant :


﴿... يُوقَدُ مِن شَجَرَةٍ مُبَارَكَةٍ زَيْتُونِةٍ لاَ شَرْقِيَّةٍ وَلاَ غَرْبِيَّةٍ يَكَادُ زَيْتُهَا يُضِيءُ وَلَوْ لَمْ تَمْسَسْهُ نَارٌ﴾ [النور: 35].


Le sens du verset :


﴾… son combustible vient d'un arbre béni : un olivier ni oriental ni occidental dont l'huile semble éclairer sans même que le feu la touche ﴿ [En-Noûr (La Lumière) : 35].


De même, le Prophète صلّى الله عليه وآله وسلّم a dit : « Consommez l'huile d'olive et oignez-vous en le corps, car elle provient d'un arbre béni »[1]. Et tout ce auquel la révélation divine a attribué la bénédiction contient sans doute du bénéfice. Pour ce qui est du vinaigre, le Prophète صلّى الله عليه وآله وسلّم l'a loué en disant : « Le vinaigre est l'un des meilleurs condiments »[2]. Alors, si l'on mélange le premier (l'huile d'olive) avec l'autre (le vinaigre), c'est-à-dire mélanger une substance permise par la Charia avec une autre qui est aussi permise, de façon que cette mixtion soit confirmée par les spécialistes en médecine en se basant sur des raisons rationnelles inhérentes à la vie mondaine, et que ce mélange soit réussi de manière qu'il ait des effets positifs qui repoussent le mal et font disparaître la douleur ; il serait permis, dans ce cas, d'utiliser cette solution dans les soins à l'instar de toutes les autres substances nutritionnelles consacrées pour les soins qui sont administrées par voie buccale ou cutanée.


Du reste, il n'est pas valable d'utiliser dans les soins l'huile d'olive à laquelle on a ajouté du vin qui est interdit dans la Charia ; comme il n'est, à plus forte raison, pas valable de la consommer ou de l'ajouter à d'autres substances, suivant le hadith du Prophète صلّى الله عليه وآله وسلّم: « Allah a, certes, fait descendre la maladie et le remède et a destiné un remède à chaque maladie. Soignez-vous donc, mais ne le faites pas à l’aide de ce qui vous est interdit »[3] et dans une autre version : « Certes Allah n’a pas fait de ce qu’Il vous a interdit un remède pour vous »[4]. Et lorsqu'on posa la question au Prophète صلّى الله عليه وآله وسلّم à propos du vin que l'on transforme en vinaigre ? Il répondit صلّى الله عليه وآله وسلّم: « Non »[5].


Le savoir parfait appartient à Allah عزّ وجلّ, et notre dernière invocation est qu'Allah, Seigneur des Mondes, soit Loué et que paix et salut soient sur notre Prophète Mohammed, ainsi que sur sa Famille, ses Compagnons et ses Frères jusqu'au Jour de la Résurrection.






Alger le 15 Dhou El-Qa`dah 1416 H






[1] Rapporté par Et-Tirmidhi, chapitre des « Nourritures » concernant ce qui est rapporté à propos de la consommation de l'huile d'olive (hadith 1971), par Ahmed (4/555) numéro (15625) et par El-Hâkim, chapitre de « L'exégèse » concernant l'exégèse de la Sourate En-Noûr (La Lumière), par l'intermédiaire d'Abou Oussayd رضي الله عنه. Ce hadith est jugé authentique par El-Albâni dans « Es-Sahîha » numéro (379).


[2] Rapporté par Mouslim, chapitre des « Boissons » (hadith 5473), par Abou Dâwoûd, chapitre des « Nourritures » (hadith 3822), par Et-Tirmidhi, chapitre des « Nourritures » (hadith 1955), par En-Nassâ'i, chapitre des « Serments et des vœux » concernant le fait que lorsque la personne jure de ne plus assaisonner sa nourriture puis elle mange du pain assaisonné avec du vinaigre (hadith 3812), par Ibn Mâdjah, chapitre des « Nourritures » concernant le fait d'assaisonner la nourriture avec du vinaigre (hadith 3442), par Ahmed (4/239) numéro (13849) par l'intermédiaire de Djâbir Ibn `Abd Allâh رضي الله عنهما.


[3] Rapporté par Abou Dâwoûd, chapitre de « La médecine » concernant les médicaments jugés détestés [par la Charia] (hadith 3876), par El-Beyhaqi dans ses « Sounane » (hadith 20173), par l’intermédiaire d’Abou Ed-Dardâ' رضي الله عنه. Voir : « Es-Silsila Es-Sahîha » d'El-Albâni (4/174).


[4] Rapporté par Ibn Hibbâne, chapitre de « La purification » concernant la souillure, par l'intermédiaire d'Oum Salama رضي الله عنها. Voir : « Ghâyat El-Marâm Fî Takhrîdj Ahâdîth El-Halâl Wel-Harâm» numéro (30).


[5] Rapporté par Mouslim, chapitre des « Boissons » (hadith 5255), par Abou Dâwoûd, chapitre des « Boissons » (hadith 3677) par l'intermédiaire de Anas رضي الله عنه.
 
Extrait de: http://www.ferkous.com/fra/Bl2.php

mercredi 24 novembre 2010

Le jugement sur l'utilisation du vernis à ongles.

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Q : L’utilisation du vernis que la femme étale sur ses ongles est-il un péché ?




R : Nous ne connaissons rien à ce sujet, cependant, son délaissement est préférable car il n'est pas utile et certes il empêche l'eau d'atteindre les ongles lors des ablutions.


En conséquence, son délaissement est préférable. Il lui suffit de se contenter du henné et c’est la meilleure des attitudes.



Toutefois, si la femme utilise le vernis, il lui est obligatoire de l’enlever lors de chaque ablution, car comme nous l’avons dit : il empêche l’eau d’atteindre les ongles.






Et Allah est le détenteur du succès.




Fatwa de cheikh Ben Baz tirée de son recueil de fatawa
Volume 10 Page 48


Extrait de: http://www.fatawaislam.com/index.php/La-Purification/Les-actes-qui-annulent-l-ablution/le-jugement-sur-lutilisation-du-vernis-ngles.html


Adhan pour les femmes.

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Adhan pour les femmes

 

Shaykh Muqbil ibn Hadi Al-Wadi'i

 

 

Question : Est-il rapporté authentiquement d'Ibn Mas'ud qu'il a dit : « Comment pouvons-nous interdire aux serviteurs d'Allah de mentionner Allah ? ». Sachant que certains frères emploient cette parole comme une preuve qu’il est permis à la femme d’appeler à la prière (adhan) à la maison.

 

Réponse : Je ne sais pas si cette narration est authentifiée et il n'est pas authentique que les femmes avaient l'habitude d'appeler à la prière à l’époque du messager d'Allah (sallallahu 'alayhi wa sallam). En ce qui concerne l’élévation de la voix, il n'y a aucun problème pour le déclarer interdit (pour la femme). Ceci parce qu'Allah, le Puissant et Majestueux, dit :

 

« Si vous êtes pieuses, ne soyez pas trop complaisantes dans votre langage, afin que celui dont le coeur est malade [l’hypocrite] ne vous convoite pas. Et tenez un langage décent. » [sourate Al-Ahzab :32]

 

Ainsi, la femme ne doit pas élever sa voix pour causer la tentation des hommes. Cependant, en ce qui concerne l’appel à la prière de la femme, même sans élever la voix, ceci n'est pas (non plus) confirmé. Et il n'y a aucun mal si elle fait l'Iqama (deuxième appel), bien que je ne connaisse pas de preuve (non plus) quant au fait qu’elle puisse faire l'Iqama.

 

Article tiré du site assalfi.com

Source : Tuhfatul-Mujib 'ala As'ilatil-Hadhir wal-Gharib, question n°122.

Traduit par Aqil Walker

Traduit en français par les salafis de l’Est


Extrait de: http://www.salafs.com/modules/news/article.php?storyid=136


 

 

mardi 23 novembre 2010

Boire du Coca

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Boire du Coca

Shaikh Al-‘Uthaymin


Question : Noble shaik, il existe une boisson qui s’appelle Coca et qui est produite par des juifs, quel est le jugement sur le fait d’en boire ? Sur la vente ? Et est-ce que cela fait partie de l’entraide dans le péché et l’injustice ?




Réponse : Ne sais-tu pas que le prophète (salallahu’ alayhi wasalam) a acheté de la nourriture à un juif pour sa famille et qu’il est mort en ayant son armure en gage chez ce juif. Ne sais-tu pas que le prophète (salallahu’ alayhi wasalam) a accepté des cadeaux des juifs ? Si nous disions : nous n’utilisons pas ce que font les juifs, ou nous ne mangeons pas de ce qu’ont préparé les juifs nous manquerions beaucoup de choses, comme des voitures que seuls les juifs construisent, et d’autres choses utiles encore que seuls les juifs fabriquent. Il est vrai que cette boisson peut contenir un fléau que les juifs peuvent mettre dedans, car ils ne sont pas de confiance, c’est pourquoi ils ont mis du poison dans l’agneau qu’ils ont offert au messager d’Allah (salallahu’ alayhi wasalam), et il est mort en disant : « Je ne cesse de souffrir de ce que j’ai mangé à Khaybar, et c’est ce poison qui tranche mon aorte (veine) », c'est-à-dire : ma mort. C’est pourquoi Az-Zuhrî a dit : le prophète (salallahu’ alayhi wasalam) est mort et ce sont les juifs qui l’ont tué, qu’Allah les maudisse, qu’Allah maudisse les chrétiens, on ne fait confiance ni à un juif, ni à un chrétien. Mais je pense que ce qui nous est apporté a été nécessairement testé et analysé, et on sait s’il contient un danger ou un mal.




Source : Liqaat al-bab al-maftuh (n°1457)
Traduit par les salafis de l’est
 
 
Extrait de: http://www.salafs.com/modules/news/article.php?storyid=10023

L’éducation des enfants

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L’éducation des enfants

Shaykha Umm ‘Abdillah Al-Wadi’iya





L’éducation des enfants est quelque chose de complexe qui demande patience et savoir faire. Certains enfants demandent que l’on agisse avec eux avec douceur, et si l’on fait le contraire, ils s’obstineront. D’autres enfants demandent qu’on soit plus sévère avec eux, mais il ne faut pas que cette sévérité dépasse les limites de ce qui est tolérable. Si on dépasse ces limites, cela conduira l’enfant à s’obstiner et ne pas écouter les ordres de ses parents.




Nous demandons à Allah qu’Il nous accorde une bonne éducation (de nos enfants), et c’est une grande responsabilité qui pèse sur les épaules des parents, Allah dit : « Ö vous les croyants, protégez-vous, ainsi que vos familles d’un feu dont le combustible sera les hommes et les pierres. ». ‘Abdullah ibn ‘Umar rapporte que le prophète (salallahu ’alayhi wasalam) a dit : « Chacun de vous est un berger et chacun de vous est responsable de son troupeau. L'imam est un berger et il est responsable de son troupeau. L'homme est un berger dans sa famille et il est responsable de son troupeau. La femme est une bergère dans la maison de son époux et elle est responsable de son troupeau. Le serviteur est un berger qui a charge des biens de son maître et il est responsable de son troupeau. Ainsi, chacun d'entre vous est un berger et chacun est responsable de son troupeau. » (Bukhari et Muslim). Les parents doivent nécessairement s’entraider dans l’éducation de leurs enfants. Et si l’un néglige sa responsabilité, il y aura un manque d’un côté, sauf si Allah veut (qu’il en soit autrement).




Il faut apprendre aux enfants en fonction de leur niveau et compréhension, par exemple :




En bas âge :





1_ On répète à l’enfant le nom « Allah », en montrant du doigt le ciel.






2_ Si on lui donne quelque chose à manger, comme du pain ou autre chose, on lui donne dans la main droite.






3_ Si l’aliment est chaud, il ne faut pas souffler dessus, car le prophète (salallahu ’alayhi wasalam) a interdit de souffler dans le plat. Et si l’enfant voit quelqu’un le faire, il l’imitera tout de suite. De même pour toute chose, en conformité avec la parole du prophète : « Tout enfant né sur la fitra (la saine nature), et ce sont ses parents qui en font un juif, un chrétien ou un adorateur du feu », aussi dans le hadith rapporté par l’imam Muslim d’après ‘Iyad ibn ‘Umar, le prophète (salallahu ’alayhi wasalam) a dit : « Allah a dit : J’ai créé mes serviteurs sur la voie droite (hunafa), puis les démons les ont détournés ».






4_ A partir d’un an et demi, s’il veut manger ou boire, on lui rappelle de dire bismillah, ensuite cela devient normal pour lui et il dira de lui-même : bismillah.






5_ Lorsqu’on voit qu’il peut comprendre les piliers de l’islam, de la foi (iman) et de la bienfaisance (ihsan), on les lui apprend. Je ne précise pas d’âge car la parole et la mémoire varie d’un enfant à l’autre.




Les piliers de l’islam sont : d’après Ibn ‘Abbas, le prophète (salallahu ’alayhi wasalam) a dit : « L`islam est bâti sur cinq piliers: Le témoignage qu`il n`est d`autre divinité digne d’être adorée qu`Allah et que Muhammad est Son messager, l`accomplissement de la prière rituelle, l`acquittement de la zakât (impôt rituel), le pèlerinage à la Maison d`Allah, le jeûne du mois de Ramadan » (Bukhari et Muslim).




Les piliers de la foi sont : d’après Abu Hurayra, le prophète (salallahu ’alayhi wasalam) a dit : « La foi consiste en ce que tu crois en Allah, en Ses Anges, en Ses Livres, en Ses messagers, au Jugement Dernier et que tu crois au destin qu'il te soit favorable ou non . » (Al-Bukhari et Muslim).




Le pilier de la bienfaisance est : « Que tu adores Allah comme si tu Le voyais, car si tu ne Le vois pas, Lui te voit » (Al-Bukhari et Muslim).




6_ Il faut également lui apprendre les règles des ablutions.




7_ S’il mange dans un plat, il faut lui dire de manger ce qu’il y a devant lui, d’après ‘Umar ibn Abi Salama qui rapporte : Je mangeais et ma main se promenait partout dans le plat, le prophète (salallahu ’alayhi wasalam) me dit alors : « Ö mon enfant ! Prononce le nom d’Allah, mange de la main droite et mange ce qui est devant toi. »




8_ Il faut l’habituer à accomplir le bien, et lorsqu’il atteint l’âge de sept ans, il faut l’exercer à accomplir la prière. Abu Dawud rapporte (…) que le prophète (salallahu ’alayhi wasalam) a dit : « Ordonnez à vos enfants d’accomplir la prière à l’âge de sept ans, frappez-les (s(ils ne l’accomplissent pas) à l’âge de dix ans et séparez-les dans les lits » (…)






9_ Séparer les enfants dans les lits à l’âge de dix ans, d’après le hadith précédent.






10_ L’entraîner à jeûner, si cela ne l’affaiblit pas, afin qu’il soit accoutumé au jeune en étant plus grand. Al-Bukhari a intitulé un chapitre de son Sahih : « le jeûne des enfants » (…) d’après Rubay’ bint mu’awidh : le prophète (salallahu ’alayhi wasalam) a envoyé un message aux villes des Ansars le jour de ‘Ashura où il dit : « Celui qui s’est levé sans avoir jeûné qu’il continue ainsi et celui qui jeûne qu’il termine son jeûne ». Rubay’ dit : Ensuite, nous jeûnions ce jour, et nous faisions jeûner nos enfants et si l’un d’eux pleurait à cause de la faim, nous lui donnions un jouet en laine afin qu’il patiente jusqu’à la rupture.




11_ Il faut apprendre à l’enfant la croyance authentique, en lui disant comme disait le prophète (salallahu ’alayhi wasalam) à Ibn ‘Abbas : «Ö mon enfant ! Je vais t`enseigner quelques préceptes. Observe les commandements d’Allah, Il te protègera. Observe les commandements d’Allah, tu Le trouveras devant toi. Si tu demandes quelque chose, demande-la à Allah. Si tu cherches de l’aide, cherche-la auprès d`Allah Sache que si la communauté s’unissait pour te faire du bien, ils ne te feraient que le bien qu’Allah t’a écrit, et s’ils se réunissaient pour te causer du tort, ils ne te feraient que le tort qu’Allah t’a écrit. Les plumes sont levées et l`encre des feuillets a séché».






12_ Il faut conseiller l’enfant à la manière de Luqman, Allah dit : « Et lorsque Luqman exhorta son fils en lui disant : “Ö mon enfant, ne donne pas d’associé à Allah, car le polythéisme est certes une injustice énorme”. Nous avons commandé à l’homme [la bienfaisance envers] ses parents; sa mère l’a porté [subissant pour lui] peine sur peine, son sevrage a lieu à deux ans.” Sois reconnaissant envers Moi ainsi qu’envers tes parents et vers Moi est la destination finale. Et si tous deux te forcent à M'associer ce dont tu n’as aucune connaissance, alors ne leur obéis pas; mais vis avec eux ici-bas de façon convenable. Et suis le sentier de celui qui revient (se repent) vers Moi. Vers Moi est votre retour, et Je vous informerai alors de ce que vous faisiez”. “Ö mon enfant, fût-ce le poids d’un grain de moutarde, au fond d’un rocher, dans les cieux ou sur terre, Allah le fera venir. Allah est infiniment Doux et Parfaitement Connaisseur. Ô mon enfant, accomplis la prière, ordonne le bien, interdis le mal et endure ce qui t’arrive avec patience. Telle est la résolution à prendre dans toute entreprise ! Et ne détourne pas ton visage des hommes, et ne foule pas la terre avec arrogance, car Allah n’aime pas le présomptueux plein de gloriole. Sois modeste dans ta démarche, et baisse ta voix, car la voix la plus détestable est bien la voix des ânes”. » (Luqman 13-19)




13_ il faut lui apprendre à demander la permission lorsqu’il veut entrer, Allah dit : « Ô vous les croyants ! Que les esclaves que vous possédez et les enfants qui n’ont pas encore atteint la puberté vous demandent permission avant d’entrer, à trois moments : avant la prière de l’aube, à midi quand vous enlevez vos vêtements, ainsi qu’après la prière de la nuit; trois occasions de vous dévêtir. En dehors de ces moments, nul reproche ni à vous ni à eux d’aller et venir, les uns chez les autres. C’est ainsi que Allah vous expose clairement Ses versets, et Allah est Omniscient et Sage. ».




14_ Il faut lui apprendre les choses interdites afin qu’il s’en écarte, Abu hurayra rapporte que Al-Hassan avait pris une datte donnée en aumône et la mis dans la bouche, et le prophète (salallahu ’alayhi wasalam) lui dit : « Crache ! Crache ! Et écarte-toi en, ne sais-tu pas que nous ne mangeons pas de l’aumône ».

 




15_ Il faut lui expliquer le sens des versets ou des hadiths qu’on lui récite.







16_ Il faut lier son cœur à Allah, alors qu certains enfants, on va lier leur cœur à cette vie ou aux diplômes. Leurs cœurs sont remplis de ténèbres et il se peut que ces ténèbres ne l’emportent.







17_ Il faut prendre soin de lui apprendre le Coran, il faut lui apprendre tous les jours, ne serait-ce qu’un verset. Ceux qui s’adonnent au Coran sont les meilleurs de gens, comme il est rapporté par Al-Bukhari d’après ‘Uthman ibn ‘Affan, le prophète (salallahu ’alayhi wasalam) a dit : « Le meilleur d’entre vous est celui qui apprend le Qur’an et l’apprend aux autres ». Et le prophète (salallahu ’alayhi wasalam) a recommandé de donner de l’importance au Qur’an. Al-Bukhari rapporte que Talha a demandé à ‘Abdallah ibn abi Awfa : « Le prophète a-t-il recommandé quelque chose ? Il dit : non. Je dis : Comment donc est parvenu aux gens sa recommandation : on leur a ordonné mais pas recommandé ? Il dit : il leur a recommandé le Livre d’Allah. ». Al-Hafidh ibn Hajar dit : Le sens de sa parole « il leur a recommandé le Livre d’Allah » signifie l’apprendre par cœur, le suivre, mettre en pratique ses ordres, s’éloigner de ses interdits, le réciter et l’apprendre constamment.




Et le Qur’an intercèdera pour celui qui l’apprend, comme il est rapporté par l’imam Muslim d’après Abu Umama Al-Bahili, le prophète (salallahu ’alayhi wasalam) a dit : « Lisez le Qur’an, car il intercédera le Jour de la Résurrection pour ceux qui le lisaient ». Il rapporte aussi d’après An-Nawas ibn Sam’an Al-Kilabi, le prophète (salallahu ’alayhi wasalam) a dit : « On fera venir le Qur’an et ceux qui le mettaient en pratique. Sourate Al-Baqara et Al-‘Imran seront devant et intercèderont pour celui qui les aura appris ».






Il y a beaucoup de hadiths sur les vertus du Qur’an et de ceux qui l’apprennent :








‘Aisha rapporte que le prophète (salallahu ’alayhi wasalam) a dit : « Celui qui lit le Qur’an avec aisance est parmi les scribes nobles et pieux (le anges) et celui qui le lit avec difficulté a deux récompenses » (Al-Bukhari et Muslim)




Abu Musa Al-‘Ash’ari rapporte que le prophète (salallahu ’alayhi wasalam) a dit : « Le croyant qui lit le Qur’an est comme le citron, son odeur et son goût sont bons ; le croyant qui ne lit pas le Qur’an est comme la datte : elle n’a pas d’odeur et son goût est bon ; l’hypocrite qui lit le Qur’an est comme le basilic : son odeur est bonne et son goût est amer ; et l’hypocrite qui ne lit pas le Qur’an est comme la coloquinte (sorte de concombre) : elle n’a pas d’odeur et son goût est amer. » (Al-Bukhari et Muslim)




‘Abdullah ibn ‘Umar rapporte que le prophète (salallahu ’alayhi wasalam) a dit : « Par ce Livre, Allah élève des peuples et en abaisse d’autres » (Muslim).






‘Abdullah ibn ‘Amru ibn Al-‘As rapporte que le prophète (salallahu ’alayhi wasalam) a dit : « On dira à celui qui lisait le Qur’an : récite mélodieusement comme tu récitais sur terre, ton degré (au paradis) sera fonction du dernier verset que tu réciteras » (Ahmad, Abu Dawud, at-Tirmidhi)




‘Abdullah ibn ‘Umar rapporte que le prophète (salallahu ’alayhi wasalam) a dit : « La jalousie est interdite sauf en deux cas : un homme à qui Allah a donné le Qur’an et qui le met en pratique nuit et jour et un homme à qui Allah a donné de l’argent et qui le dépense (sur le sentier d’Allah) nuit et jour ». (Al-Bukhari et Muslim).




Et celui qui apprend doit réviser sous peine d’oublier rapidement ce qu’il a appris, l’imam Al-Bukhari rapporte d’après Abu Musa que le prophète (salallahu ’alayhi wasalam) a dit : « Révisez le Qur’an, car par Celui qui détient mon âme dans Sa main, il est plus prompt à se sauver que la chamelle qui n’est pas attachée ».




18_ Il ne faut pas laisser les enfants fréquenter les enfants des gens grossiers, car ce faisant il prendra leurs mauvaises habitudes, et cela détruira ce qu’il a appris. Le poète dit : « l’enfant apprend ce qu’on lui donne et il n’oublie pas, car son cœur est comme un joyaux pur. Grave dans son cœur ce que tu veux, il s’en souviendra. ». L’esprit de l’enfant est vide, prêt à tout accepter, comme on dit : « graver pendant la jeunesse est comme graver dans la pierre ».




19_ Il ne faut pas laisser l’enfant sortir le soir, car les diables se répandent à ce moment et peuvent lui causer du tort. L’imam Al-Bukhari rapporte, d’après Jabir ibn ‘Abdillah que le prophète (salallahu ’alayhi wasalam) a dit : « Lorsque le soleil se couche, faites rentrer vos enfants, car les diables sortent à ce moment. Puis, lorsqu’une heure est passée, laissez-les et fermez les portes en mentionnant le nom d’Allah, car les diables ne peuvent ouvrir une porte fermée »




20_ Il faut parfois laisser l’enfant jouer seul, car si on l’empêche constamment de jouer, il sera moins disponible intellectuellement et il s’ennuiera.








Si les parents veulent élever leurs enfants, qu’ils leur donnent une éducation islamique, qu’ils leur apprennent le Qur’an et la sunna. Parmi les choses qui élèvent les parents dans l’au-delà, s’ils sont musulmans, est l’invocation de l’enfant pieux pour eux, comme il est rapporté par l’imam Muslim d’après Abu Hurayra, le prophète (salallahu ’alayhi wasalam) a dit : « Lorsque le fils d’Adam meurt, des œuvres s’arrêtent, sauf pour trois d’entre-elles : une aumône continue, une science dont les gens profitent, un enfant pieux qui invoque pour lui ».






Abu Hurayra rapporte que le prophète (salallahu ’alayhi wasalam) a dit : « On élèvera le rang du serviteur pieux au paradis et il dira : ö Seigneur, comment pourrais-je avoir cela ? On lui dira : grâce à la demande de pardon de ton enfant pour toi. » (Sahih Al-Musnad).




Si les parents et les enfants sont pieux, mais que ces derniers n’atteignent pas le niveau de leurs parents, Allah les élèvera au niveau de leurs parents, Allah dit : « Ceux qui auront cru et que leurs descendants auront suivis dans la foi, Nous ferons que leurs descendants les rejoignent. Et Nous ne diminuerons en rien le mérité de leurs oeuvres, chacun (n’ayant pour lui) que ce qu’il aura acquis » (At-Tur 21)







L’enfant peut être un bienfait pour ses parents, en leur obéissant, en étant bon avec eux, et c’est ce que les pieux demandent à leur Seigneur, comme Allah dit : « Et ceux qui disent : “Seigneur, fais de nos épouses et nos enfants la réjouissance de nos yeux et fais de nous des guides pour les pieux” »

 

21_ Il faut chercher à ce que l’enfant fréquente des gens pieux, c’est pour cela que cette mère pieuse qu’est Umm Sulaym a amené son fils Anas au prophète (salallahu ’alayhi wasalam) en lui disant : ö messager d’Allah, Anas est à ton service, invoque Allah pour lui. Il dit alors : « Ö Seigneur ! Augmente et béni sa richesse et ses enfants »








Umm Hudhayfa demanda à son fils Hudhayfa Ibn Al-Yaman : Quand dois-tu le voir ? Elle voulait dire le prophète (salallahu ’alayhi wasalam). Je lui dis : je ne l’ai pas vu depuis, tant et tant. Elle n’a cessé de me le reprocher, et je lui a dit : laisse-moi, j’irai prier avec le prophète (salallahu ’alayhi wasalam) la prière du maghrib et je lui demanderai qu’il demande pardon pour toi et moi. Je suis allé voir le prophète (salallahu ’alayhi wasalam), j’ai prié avec lui le maghrib, il s’est en allé et je l’ai suivi. Il entendit ma voix et dit : Qui est là ? Hudhayfa. Je dis : oui, c’est moi. Il dit : « Que désires-tu, qu’Allah te pardonne ainsi qu’à ta mère ? Il dit : Cet ange n’était jamais descendu sur terre avant cette nuit, il a demandé la permission à Allah de me saluer et m’a annoncé que Fatima est la princesse des femmes du paradis » (At-Tirmidhi)






Les parents doivent faire beaucoup d’efforts dans l’éducation de leurs et enfants, et la guidée reste entre les mains d’Allah. L’homme ne peut se guider lui-même, comment le pourrait-il pour quelqu’un d’autre. A l’exemple de Nuh, un des prophètes d’Allah qui n’a pu guider son fils, il l’incitait pourtant à être avec eux et pas vec les mécréannts, comme Allah dit : « Et Nuh appela son fils, qui était resté en un lieu écarté (non loin de l’arche) : “ô mon enfant, monte avec nous et ne reste pas avec les mécréants”. Il répondit : “Je vais me réfugier sur un mont qui me protégera de l’eau”. Et Noé lui dit : “Il n’y a aujourd’hui aucun protecteur contre l’ordre d’Allah. (Tous périront) sauf celui à qui Il fait miséricorde”. Et les vagues s’interposèrent entre eux, et le fils fut du nombre des noyés » (Hud 42-43)




De même qu’Ibrahim qui exhortait son père à laisser le polythéisme, comme il est rapporté dans de nombreuses sourates, pourtant il n’a pas suivi les conseils de son fils, et dit au contraire : « Si tu ne cesses pas, je te lapiderai, et éloigne-toi de moi pour un long moment” ». (Maryam 46)



Ainsi que notre prophète, Muhammad qui incitait son oncle Abu Talib à se soumettre, malgré tout il refusa et mourut sur le polythéisme. Et les exemples sont nombreux, y compris parmi les salafs :

 Shu’ba ibn Al-Hajaj disait : « J’ai eu un fils et je l’ai nommé Sa’d, mais il n’a pas réussit (mâ sa’ada). Je lui disais : va voir Hisham Ad-Dustawa’i. Et il me répondait : je préfère m’amuser avec les pigeons » (Mizan al-‘itidal 2/122)






Isma’il ibn Ibrahim ibn Muqasim était un homme pieux, et parmi ses enfants était Ibrahim, c’était un pur jahmi, il disait que le Qur’an était créé.






La guidée est donc entre les mains d’Allah, mais il faut mettre en œuvre les causes (de la guidée), et si Allah veut du bien (à cet enfant), il le fera suivre les conseils (de ses parents), et s’Il veut autre chose pour lui, il restera sur sa voie, comme dit le poète : « Si la nature est mauvaise, ni le bon comportement, ni l’éducateur ne seront d’aucune utilité ».



 Certains enfants sont des épreuves pour leurs parents, c’est pour cela qu’Allah dit : « Ô vous les croyants ! Vous avez en (certains de) vos épouses et vos enfants un ennemi [une tentation]. Prenez-y garde. » (At-Taghabun 14). Dans ce verset « en » (min) signifie : certains.




« Ô vous les croyants ! Que ni vos biens ni vos enfants ne vous distraient du rappel d’Allah. Et ceux qui le font sont les perdants » (Al-Munafiqun : 9)




L’enfant est une épreuve pour ses parents s’il est la cause de leur éloignement de la religion, parmi les exemples de cela :




1_Si le père est musulman et que son enfant tombe malade et qu’il essaie par tous les moyens de le soigner au point d’aller chez les voyants, les devins, ce qui est une mécréance, car ils prétendent connaître l’Invisible, que seul Allah connaît : « Et Allah ne vous a pas fait connaître l’invisible » (Al-‘Imran 179), « Les clés de l’Invisible sont auprès de Lui, personne ne les connaît en dehors de Lui… » (Al-An’am 59). Et il y a beaucoup d’autres preuves. Ainsi, par la cause de son enfant, ce père commettra un acte de polythéisme.






2_ D’autres négligent leurs obligations (religieuses) pour pourvoir aux besoins de leurs enfants et les distraire.





3_ D’autres installent la télévision chez eux pour distraire leurs enfants, alors que la télévision est haram, pour tout le mal qu’elle comprend : les images, les instruments de musique, le fait de regarder les hommes et les femmes, son adhésion aux principes des ennemis de l’islam, et d’autres maux encore.




C’est en cela que l’enfant peut être un ennemi pour ses parents, et il ne leur sera d’aucune utilité le Jour de la résurrection, au contraire, il se sauvera d’eux, comme Allah dit : « le jour où l’homme fuira son frère, sa mère, son père, son épouse et ses enfants, car chacun d’eux, ce jour-là, sera préoccupé pour lui-même » (‘Abasa : 34-37).

 

Et quiconque est éprouvé par un enfant désobéissant, qu’il invoque son Seigneur, comme Allah dit : « Et votre Seigneur dit : invoquez-Moi, Je vous répondrai… » (Al-Ghafir 60). La douceur des parents est restreinte par les limites de la Législation, il n’est donc pas permis d’accomplir un acte illicite pour son enfant.








Source : Nasihati li nisa p.54-64

Traduit par les salafis de l’Est

Extrait de:http://www.salafs.com/modules/news/article.php?storyid=10061











lundi 22 novembre 2010

Dire que les gens handicapés sont victimes d'injustice.

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Q : Certaines personnes disent : « Les handicapés et les gens atteints de maladie chronique sont victimes d’injustice, car il est de leur droit de vivre comme des gens en bonne santé, mais la vie a été dure avec eux. » Quel est l’avis juridique sur celui qui tient de tels propos, selon vous ? Qu’Allah vous récompense.




R : Si la personne qui pose la question croit au sens littéral de ce qu’il a dit, à savoir que certaines personnes protestent contre le destin d’Allah, et que ce qui leur arrive est une injustice, ceci est considéré comme de la mécréance et de l’apostasie.

C’est une forme de protestation contre le Seigneur des univers, et à Allah le Très-Haut appartient le royaume des cieux et de la terre, Il fait ce qu’Il veut et nul ne peut protester contre Lui. Il gouverne et nul ne peut s’opposer à Son pouvoir. Il se peut que ce qui a touché ces gens handicapés soit un bien pour eux, car si un mal touche l’homme et il patiente, et espère la récompense d’Allah, ceci n’est qu’un bien pour lui pour lequel Allah le récompensera, et les malheurs effacent les péchés. Le fait que la personne patiente et espère la récompense auprès d’Allah fera qu’il sera inscrit parmi les patients. Allah le Très-Haut dit :
 

« Et les endurants auront leur pleine récompense sans compter. »1


et Il dit aussi :
 

« Et fais la bonne annonce aux endurants * Qui disent quand un malheur les atteints : ‘Certes nous sommes à Allah et c’est vers Lui que nous retournerons’ * Ceux-là reçoivent des bénédictions de leur Seigneur ainsi que Sa miséricorde, et ceux-là sont les biens guidées. »2




Fatwa du cheikh Otheimine, portant sa signature.
 
1 Az Zumar, v. 10.



2 La Vache, v. 155-157.
 
Extrait de: http://www.fatawaislam.com/index.php/La-Croyance/Le-destin/dire-que-les-gens-handicapsont-victimes-dinjustice.html

La sortie d'air par le sexe de la femme

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Q : Est-ce que la sortie d'air par le sexe de la femme annule les ablutions ?



R : Cela n'annule pas les ablutions car l'air ne sort pas d'un endroit impur du corps comme l'air évacué par l'anus.




Recueil des fatawa de cheikh Otheimine


Volume11, page197, fatwa numéro 137.
 
Extrait de: http://www.fatawaislam.com/index.php/La-Purification/Les-actes-qui-annulent-l-ablution/la-sortie-dair-par-le-sexe-de-la-femme.html

L’avis concernant les bières [non alcoolisées], et le principe d’interdiction ou de permission d’une chose contenant de l’alcool ?

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Les boissons sans alcool dans l'Islam
 


Question :

Quel est l'avis en Islâm concernant les bières [non alcoolisé], et le principe d'interdiction ou de permission d'une chose contenant de l'alcool ?


Réponse :

Les bières vendues dans nos marchés [en Arabie saoudite] sont toutes permises, parce qu'elles ont été contrôlées par des fonctionnaires [habilités], et dont l'alcool a été totalement retiré. Le principe de base concernant tous les genres de nourriture, boissons et habillements, est qu'ils sont permis jusqu'à, et à moins que la preuve soit établie qu'ils sont interdit.

Allâh - Ta'âla - dit :

« C'est Lui qui a créé pour vous tout ce qui est sur la terre » [1]

Ainsi quiconque dit, cette boisson est interdite, ou cette nourriture est harâm, ou ce vêtement est licite !

Répondez-lui, Apportez votre preuve !

S'il apporte sa preuve, alors nous devons la mettre en application. S'il n'apporte aucune preuve, alors ses mots seront repoussés, parce qu'Allâh - Ta'âla - dit :

« C'est Lui qui a créé pour vous tout ce qui est sur la terre » [2]

Tout ce qu'il y a dans ce monde Allâh Ta'âla l'a créé pour nous.

Cette signification générale est confirmée par le « Djamî'an » [Traduit par « tout » ou « l'ensemble »] du mot.

Et Allâh - Ta'âla - dit :

« Alors qu'Il vous a détaillé ce qu'Il vous a interdit » [3]

Donc, si quelque chose est interdit, il devrait être clair et détaillé pour ce qui est de son interdiction.

S'il n'y a aucune preuve alors ce n'est pas interdit.

La bière présente dans nos marchés ici sur la Terre des Deux Sanctuaires Sacrés est tout à fait licite, et il n'y a aucun doute là-dessus Inshâ-Allâh.

Nous ne pensons pas que tout contenu alcoolisé en une chose, rend cette chose interdite, plutôt si quelque chose contient un pourcentage d'alcool qui ferait que si la personne la buvait, elle serait enivrée, alors ceci est interdit.

Mais si le contenu est peu et n'a pas d'effet, alors cela est licite.

Certaines personnes pensent que les dires du Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) :
« Tout ce qui enivre en grandes ou petites quantités est interdit »

signifie que si un petit pourcentage d'un intoxicant est mélangé avec une substance plus importante, et qui n'est pas enivrante, ceci est interdit.

C'est une mauvaise compréhension du hadîth.
« Tout ce qui enivre en grandes ou petites quantités est interdite »
Cela signifie qu'une chose à grande quantité qui provoque l'ivresse, comme une chose à petite quantité et qui ne cause pas d'ivresse, sont toutes les deux harâm, que ce soit à grande ou petite quantité, parce que vous pouvez boire un petit peu [d'alcool], sans que cela cause en vous de l'ivresse, mais cela peu vous tenter à boire plus au point d'en être enivrés.

Mais si quelque chose est mélangée avec de l'alcool et que l'alcool est à petite quantité et n'a pas effet, alors cela est licite, et cela n'entre pas sous la décision de hadîth précité ci-dessus.
 [4]

Notes
[1] Coran, 2/29
[2] Coran, 2/29
[3] Coran, 6/119
[4] Kitâb « Liqâ-at ul-Bâb il-Maftoûh » du SHeikh Ibn 'Uthaymîn, 3/381-382
 
alwww.manhajulhaqq.com
Cheikh Mouhammad Ibn Salih Ibn 'Outheymine 

Quelle main pour le tasbih ?

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Q : Lequel des deux est préférable « el tasbih » (la glorification) de la main droite ou de la main gauche ?




R : Il est préférable que ce soit de la main droite, car il nous est parvenu que le Prophète (que la prière et le salut d’Allah sont sur lui) faisait son tasbih de cette main là.


Et nous le prouve également un hadith rapporte par Aïcha (qu’Allah l’agrée) « que le Prophète (que la prière et le salut d’Allah sont sur lui) aimait commencer à se chausser, se peigner, se purifier, ou pour toutes ces autres choses, par la droite », et il est également autorisé d’utiliser les deux mains comme il nous l’est parvenu dans d’autres hadiths.


Et c’est d'Allah que vient le succès, que la prière d’Allah et son salut soient sur notre Prophète Muhammad, sa famille et ses compagnons.






Fatwa du comité permanent :


Membres : Abdallah ibn Qouh´oud , Abdallah ibn Ghadayen


Vice-président : Abdrazeq 'afifi


Président : Abdelaziz ibn Abdallah Ben Baz


Tome 7, page 107, fatwa numéro :1954
 
Extrait de: http://www.fatawaislam.com/index.php/L-invocation/Les-biens%C3%A9ances-de-l-invocation/quelle-main-pour-le-tasbih.html

vendredi 12 novembre 2010

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Le Conseil dans les situations de tremblement de terre
SHeikh ’Abdel-’Azîz Ibn ’Abdullâh Ibn BâZ (rahimahullâh)

mercredi 25 février 2004, par Ismaïl
BismiLLehi ar-Rahmâni ar-Rahîm


 

Allâh - Subhânahu wa Ta’âla - le Sage sait parfaitement ce qu’Il décrète et les jugements qu’Il saisit. Il est également Sage et sait bien les lois qu’Il établit et les ordres qu’Il donne. Il est le Transcendant [Subhânahu] qui crée les signes qui lui plaisent et les gère de façon à faire peur à ses créatures, à leur rappeler leurs devoirs et à les avertir contre le polythéisme, l’inobservance de Ses ordres et la transgression de ses interdits. Allâh - Subhânahu - dit :

« En outre, Nous n’envoyons de miracles qu’à titre de menace. »
[1]

 

Et dit :

« Nous leur montrerons Nos signes dans l’univers et en eux-mêmes, jusqu’à ce qu’il leur devienne évident que c’ est cela (le Coran), la vérité. Ne suffit-il pas que ton Seigneur soit témoin de toute chose ? »

[2]

 

Et :


« Dis : « Il est capable, Lui, de susciter contre vous, d’ en haut ou de dessous vos pieds, un châtiment ou de vous confondre dans le sectarisme. Et Il vous fait goûter l’ardeur (au combat) les uns aux autres. » Regarde comment Nous exposons Nos versets. Peut-être comprendront-ils ? »
[3]

 

Al-Bukhârî rapporte dans son Sahîh selon Djâbir (radhiallâhu ’anhu) qu’après la révélation du verset :

 

« Il est capable, Lui, de susciter contre vous, d’ en haut »


Le Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam) a dit : « Je demande ta protection » Et : « Ou de dessous vos pieds » Il dit encore : « Je demande ta protection » [4]



Il est rapporté de Abû SHeikh al-Asbahânî selon Mudjâhid à propos de l’explication du verset :





« Dis : Il est capable, Lui, de susciter contre vous, d’en haut, ou de dessous vos pieds, un châtiment. »





Ce qui suit : « Le châtiment du dessous c’est le tremblement [de terre] et l’engloutissement »



Il n’y a aucun doute que les tremblements de terre qui ont eu lieu ces temps-ci en de nombreux endroits font partie des signes à travers lesquels Allâh - Subhânahu - cherche à faire peur à Ses adorateurs. Tout ce qui se passe dans l’univers en fait de tremblements de terre et d’autres phénomènes néfastes à l’homme et porteurs de dommages est dû à l’association d’autres divinités avec Allâh et aux péchés. Allâh - ’Azza wa Djal - a dit :





« Tout malheur qui vous atteint est dû à ce que vos mains ont acquis. Et Il pardonne beaucoup. »



[5]



Et :





« Tout bien qui t’atteint vient d’Allâh, et tout mal qui t’ atteint vient de toi-même. Et nous t’avons envoyé aux gens comme Messager. Et Allâh suffit comme témoin. »



[6]



Et :





« Nous saisîmes donc chacun pour son péché : Il y en eut sur qui Nous envoyâmes un ouragan ; il y en eut que le Cri saisit ; il y en eut que Nous fîmes engloutir par la terre ; et il y en eut que Nous noyâmes. Cependant, Allâh n’est pas tel à leur faire du tort ; Mais ils ont fait du tort à eux-mêmes. »



[7]



Il certes obligatoire à l’ensemble des gens responsables et autres qu’eux de se repentir à Allâh - Subhânahu - et de maintenir une conduite droite [pieuse] dans sa religion, et de se méfier de toute forme du polythéisme et de péchés, afin d’obtenir la sécurité et la paix dans ce bas-monde et dans l’au-delà de toutes les épreuves, et pour qu’Allâh leur écarte tout malheur et leur procure du bien. Car Allâh - Subhânahu - a dit :





« Si les habitants des cités avaient cru et avaient été pieux, Nous leur aurions certainement accordé des bénédictions du ciel et de la terre. Mais ils ont démenti et Nous les avons donc saisis, pour ce qu’ils avaient acquis. »



[8]



Et Il dit encore au sujet des Gens du Livre [Ahl ul-Kitâb] :





« S’ils avaient appliqué la Thora et l’évangile et ce qui est descendu sur eux de la part de leur Seigneur, ils auraient certainement joui de ce qui est au-dessus d’eux et de ce qui est sous leurs pieds. Il y a parmi eux un groupe qui agit avec droiture ; mais pour beaucoup d’ entre eux, comme est mauvais ce qu’ils font ! »



[9]



Et :





« Les gens des cités sont-ils sûrs que Notre châtiment rigoureux ne les atteindra pas la nuit, pendant qu’ils sont endormis ? Les gens des cités sont- ils sûrs que Notre châtiment rigoureux ne les atteindra pas le jour, pendant qu’ils s’amusent ? Sont-ils à l’abri du stratagème d’Allâh ? Seuls les gens perdus se sentent à l’abri du stratagème d’Allâh. »



[10]



Le grand savant Ibn al-Qayyîm (rahimahullâh) dit ceci :



« Parfois Allâh autorise la terre à souffler, ce qui provoque les grands tremblements de terre. Ceci provoquent aux adorateurs [d’Allâh] la peur, la crainte, le retour [à Allâh], l’abandon des actes de désobéissance, l’humilité vis-à-vis d’Allâh - Subhânahu - et le regret. Comme l’on dit certains des anciens [Salafs], suite à un tremblement de terre : « votre Maître vous invite au repentir ».



A la suite d’un tremblement survenu à Médine, Oumar Ibn al-Khattâb (radhiallâhu ’anhu) a fait un sermon en disant : « Si cela se répète, je n’habiterai plus dans cette ville avec vous ! »



Les traditions rapportées des anciens sur le sujet sont nombreuses.



Ce qui est obligatoire face aux tremblements de terre et aux autres signes tels que les éclipses, les violentes tempêtes et les inondations, c’est de s’empresser à se repentir à Allâh - Subhânahu - de se montrer humble devant Lui, de Lui demander la sûreté, de le rappeler [Dhikr] fréquemment et de lui demander pardon. C’est la raison pour laquelle le Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam) dit : « Quand vous constatez cela [l’éclipse] ayez recours au rappel [d’Allâh], à Son invocation et à lui demander le pardon ». [11]



Il est recommandé également d’exprimer de la miséricorde à l’égard des pauvres et de leur offrir des aumônes tel que ce que l’on retrouve dans les paroles du Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam : « Ayez pitié pour les autres, on en aura pour vous » [12] - « Ceux qui font preuve de miséricorde [envers les autres] bénéficieront de la miséricorde du Clément, ayez de la miséricorde pour ceux qui vivent sur terre, Celui qui est dans le ciel en aura pour vous » [13] et il (sallallahu ’alayhi wa sallam) dit aussi : « Qui ne pardonne pas ne sera pas pardonné » [14]



Il a été rapporté d’après ’Oumar Ibn Abd Al-’Azîz (rahimahullâh) qu’il écrivait à ses préfets pour leur donner l’ordre d’effectuer des aumônes en cas de tremblement de terre. L’une des causes qui permet de se mettre à l’abri des calamités consiste, de la part des autorités publiques, à maîtriser les faibles [stupides], à leur imposer la vérité, à leur appliquer les lois, à ordonner le bien et interdire le mal. Tel qu’Allâh - ’Azza wa Djal - le dit :





« Les croyants et les croyantes sont alliés les uns des autres. Ils commandent le convenable, interdisent le blâmable accomplissent la Salâ, acquittent la Zakâ et obéissent à Allâh et à Son messager. Voilà ceux auxquels Allâh fera miséricorde, car Allâh est Puissant et Sage. »



[15]



Et :





« Allâh soutient, certes, ceux qui soutiennent [Sa Religion]. Allâh est assurément Fort et Puissant, ceux qui, si Nous leur donnons la puissance sur terre, accomplissent la Salâ, acquittent la Zakâ, ordonnent le convenable et interdisent le blâmable. Cependant, l’ issue finale de toute chose appartient à Allâh. »



[16]



Et :





« Puis quand elles atteignent le terme prescrit, retenez-les de façon convenable ou séparez-vous d’elles de façon convenable ; Et prenez deux hommes intègres parmi vous comme témoins. Et acquittez-vous du témoignage envers Allâh. »



[17]



Les versets allant dans ce sens sont très nombreux. Le Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam) a dit : « Quiconque s’évertuera à satisfaire les besoins de son prochain, Allâh satisfera les siens » Unanimement reconnu authentique. [18] Le Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam) dit encore : « Quiconque dissipe le souci d’un croyant ici-bas, Allâh lui dissipera ses soucis le Jour de la Résurrection. Et quiconque accorde des facilités à un homme en difficulté, Allâh lui rendra la vie facile aussi bien ici-bas que dans l’au-delà. Et quiconque dissimule [les défauts] d’un musulman, Allâh dissimulera ses défauts ici-bas et dans l’au-delà. Allâh sera au service de Son serviteur tant que celui-ci sera au service de son prochain » [19] Les hadîth abondent dans ce sens. [20]



Notes

[1] Coran 17/59



[2] Coran 41/53



[3] Coran 6/65



[4] Rapporté par al-Bukhârî dans « Kitâb at-Tafsîr »



[5] Coran 42/30



[6] Coran 4/79



[7] Coran 29/40



[8] Coran 7/96



[9] Coran 5/66



[10] Coran 7/97-99



[11] Rapporté par al-Bukhârî et Muslim



[12] Rapporté par Ahmad



[13] Rapporté par at-Tirmidhî



[14] Rapporté par al-Bukhârî



[15] Coran 9/71



[16] Coran 22/40-41



[17] Coran 65/2-3



[18] Rapporté par al-Bukhârî, Muslim et at-Tirmidhî



[19] Rapporté par Muslim



[20] Madjmu’ Fatâwa de SHeikh Ibn BâZ, 9/148-152
 
 




 

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